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Du 20 au 25 avril 2026

Théâtre Les Salons

Genève

INTÉGRALE BEETHOVEN

Quatuor Strada

LES 16 QUATUORS À CORDES

Lun 20 — 19h30

Op. 18, No. 3
Op. 59, No. 3

op. 95

 

Mar 21 — 19h30

Op. 18, No. 4

op. 127

 

Mer 22 — 19h30

Op. 18, No. 2

op. 132

 

Jeu 23 — 19h30

Op. 18, No. 5

op. 130

 

Ven 24 — 19h30

Op. 18, No. 6

0p. 74

op. 59, No. 1

 

Sam 25 — 17h00 

Op. 18, No. 1 

Op. 59, No. 2

       — 20h00

Op. 135 

Op. 131

C’est à un vrai marathon que vous invite ClassiCosy: l’intégrale des quatuors à cordes de Beethoven en six jours! Le Quatuor Strada, à la réputation internationale, vous offre une plongée intense en territoire beethovénien. Voilà un défi musical que peuvent relever les musiciens talentueux du quatuor: ainsi que le reconnaissait Beethoven lui-même, ce répertoire revêtait une dimension historique. Composés en 1796 et 1826, les seize quatuors et La Grande Fugue sont l’expression de la recherche musicale du compositeur allemand. 

Les six premiers quatuors, op. 18, datent de 1798-1800 et gardent la trace d’une tradition musicale, le deuxième composé dans le style de Haydn et le cinquième inspiré du langage de Mozart. On y décèle pourtant déjà l’attrait de Beethoven pour les expérimentations: le dernier mouvement du sixième quatuor intitulé La Malinconia, sans doute le plus étrange de l’opus, fait perdre à l’auditeur tous ses repères musicaux habituels (rythme, continuité musicale, tonalité). 

Entre 1805 et 1810, ce sont les trois quatuors op. 59, appelés Quatuors Ramouvsky du nom du dédicataire, et les quatuors op. 74 et 95 que Beethoven composa, délaissant désormais la tradition formelle du genre. Les quatuors op. 59 notamment font émerger de nouvelles perspectives: le premier aurait du reste tant dérouté public et musiciens qu’il aurait été qualifié de musique de cinglé!

Enfin, les cinq derniers quatuors (op. 127, 130, 131, 132 et 135) et La Grande Fugue. Composés entre 1822 et 1826, bâtis sur des polyphonies plus complexes que les précédents, ils représentent le point d’orgue des recherches de Beethoven. La composition du quatorzième, op. 131, avait même de quoi intriguer l’éditeur d’alors: les sept mouvements s’enchaînent sans répit.

Pour apprécier ce registre si particulier, quoi de mieux que de cheminer sans interruption une semaine durant en compagnie du Quatuor Strada? Ce parcours bref mais intense, fugace mais soutenu, amènera le public à apprécier la recherche musicale de Beethoven et à suivre son évolution vers une écriture si moderne qu’elle inspira Bartók.

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